La théorie d’Elliott
D’après Ralph Nelson Elliott, les marchés n’évoluent pas de façon aléatoire mais plutôt à des cycles se répétant régulièrement sur différentes échelles de temps.
La théorie d’Elliott fait état de huit vagues dans un cycle complet. Cinq vagues ayant un impact haussier ou baissier sont numérotées ainsi : I, II, III, IV et V et trois ayant un impact inverse numérotées A,B et C.
Les vagues I à V sont appelées généralement des vagues d’implusion. Les vagues A,B et C et sont appelées des vagues de correction.
Principe des vagues d’Elliott
Décomposition des vagues d’Elliott en << sous-vagues >>
Les vagues peuvent se décomposer en plusieurs phases que l’on appelle également des << sous-vagues >>.
Prenons l’exemple de la vague I. La première vague est ainsi décomposée en cinq sous-vagues numérotées 1,2,3,4 et 5. La Vague II se décompose en trois sous-vagues numérotées a,b et c. Toutes ces sous-vagues forment une série de cycle enchevêtrés comme la figure ci-dessous :
Décomposition des sous-vagues d’Elliott
Il est tout à fait possible de répéter autant de fois que possible les succéssions de vagues et << sous-vagues >> mais, en pratique, l’inventeur Elliott a limité sa théorie à 9 niveaux de cycles auxquels il a donné les noms suivants :
I | ||
(I) | A | |
I | A | |
1 | ||
(1) | ||
1 | ||
i | ||
1 | ||
1 |
Une thèse Elliottistes
Une grande proportion << d’Elliottistes >> s’accordent pour dire qu’un grand SuperCycle a commencé en 1932 sur l’indice Dow-Jones et que la cinquième vague de ce cycle a démarré en 1982.
Les nombres de Fibonacci
La théorie des vagues d’Elliott repose sur la série des nombres de Fibonacci. Pour obtenir la série des nombres de Fibonacci on additionne les deux derniers résultats de la série pour obtenir le suivant :
0
1
0 + 1 = 1
1 + 1 = 2
2 + 1 = 3
3 + 2 = 5
5 + 3 = 8
8 + 5 = 13
13 + 8 = 21
etc…
D’après notre exemple des nombres de résultats, la série de Fibonacci commence donc par les nombres suivants :
0 – 1 – 1 – 2 -3 – 5 – 8 – 13 – 21 – 34 – 55 – 89 – 144 – etc…
De la théorie à l’analyse technique
Maintenant que nous avons vu les aspects des vagues et sous vagues d’Elliott, nous pouvons utiliser le principe pour détecter une nouvelle phase d’impulsion pour passer à l’achat puis vendre lorsqu’une phase corrective se met en place.
Les vagues d’Elliott peuvent-être adaptées sur n’importe quelle unité de temps et le suivi des vagues peut donc se faire sur 1 journée, 1 semaine, 1 mois ou 1 an.
Prenons un exemple :
Exemple des vagues d’Elliott sur le titre Société Générale en 2006
La principale difficulté est de repérer les cycles à l’intérieur du supercycle (I).
Dans la pratique il n’est pas toujours évident de repérer le début d’une nouvelle vague. C’est pourquoi il est toujours recommandé de combiner son analyse technique avant de passer à l’achat ou la vente avec d’autres indicateurs comme les moyennes mobiles ou d’autres indicateurs techniques.