Epargne

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Partie du revenu qui n’est pas consommée. On distingue l’épargne nette et l’épargne brute (remboursement des emprunts respectivement déduits et non déduits). On mesure l’épargne des ménages, des entreprises ou de la nation entière, soit en valeur absolue, soit en ” taux d’épargne ” (pourcentage du revenu qui lui est consacré).
A côté de la thésaurisation (monnaie conservée par-devers soi) et les comptes à vue non rémunérés, l’épargnant dispose d’une grande diversité de produits financiers pour “placer” son encaisse, c’est-à-dire la mettre à disposition d’autrui moyennant rémunération :
– les titres mobiliers “traditionnels” que sont les actions, les obligations, les titres participatifs, les certificats d’investissement ;
– les parts des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.), c’est-à-dire les sociétés d’investissement à capital variable (Sicav) et fonds communs de placement (F.C.P.) ;
– les bons à terme des banques (somme placée pendant une période donnée moyennant taux d’intérêt) ;
– les divers types de comptes d’épargne tenus par les établissements de crédit offrent des avantages variés (facilités d’emprunt ultérieur, exonération fiscale des rémunérations…) ;
– les plans d’épargne contractuelle comportent des engagements précis de la part du bénéficiaire (fonds bloqués sur une période donnée, versements réguliers…) ; on connaît par exemple les plans d’épargne-logement (P.E.L.) destinés à financer un investissement immobilier et les plans d’épargne populaire (P.E.P.) qui permettent de préparer un revenu additionnel futur.
A ces supports “traditionnels” d’épargne, il convient d’ajouter les “nouveaux instruments financiers” pour la plupart réservés aux entreprises.